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20 avril 2017
Interview de Fred Delloye Vice-président de Montagne et Partage

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Interview de Fred Delloye Vice-président de Montagne et Partage

Le 20 avril – Camp de base de l’Everest

Originaire d’une famille d’entrepreneurs du Nord, Fred Delloye, 54 ans, a hérité de la fibre entrepreneuriale. Papa de trois filles âgées de 18 à 25 ans, il dirige à Lille l’entreprise Anaik qui pèse environ 50 millions d’euros de chiffres d’affaires, dispose de 7 bureaux dans 5 pays et emploie plus de 120 personnes. Son objet : concevoir et fabriquer des cadeaux promotionnels pour des grandes marques de cosmétique parfumerie. Féru de montagne, le vice-président de Montagne et Partage compte bien emmener l’association à 8000m d’altitude !

Fred, le pourquoi de votre présence ici, au camp de base de l’Everest, pour Everest Green ?

Il y a beaucoup de raisons. La première, c’est la montagne que j’ai découverte très jeune : à 5 ans, mes grands parents avaient un appartement à La Rosière, j’étais particulièrement fasciné par le Mont Pourri. « Cette montagne a des allures himalayennes », m’a dit un moniteur et j’ai toujours été attiré par les hautes montagnes et par l’Himalaya.

En 2009, j’ai eu la chance de rencontrer Gérard Clermidy sur une expédition au Shisha Pangma. Trous deux éblouis par la montagne, on a été extrêmement touchés par la gentillesse de la communauté Sherpa et des népalais. On s’est dit qu’il fallait qu’on fasse quelque chose pour eux à savoir ne pas uniquement profiter du tourisme, mais aider ce pays et ce peuple à s’en sortir. De-là est né le premier projet de Montagne et Partage, association créée en 2010 par Gérard. C’est lui qui m’amène au camp de base de l’Everest aujourd’hui pour ce projet Everest Green qui me motive tant.

En quoi votre entreprise peut-elle se relier avec Everest Green ?

Depuis 10 ans les collaborateurs d’Anaik se sont mobilisés dans une ambitieuse politique sociale et environnementale. Ce que je fais ici n’est pas sans lien avec ce que font au quotidien mes collaborateurs puisque nous sommes tous préoccupés par la question environnementale. Anaik fait des produits éco-conçus et cherche des solutions de transport plus respectueuses de l’environnement. Eh bien moi, ici, je participe au programme Everest Green pour pouvoir collecter et trier des déchets dans un univers qui me passionne, la montagne.

Quelle est votre pierre à l’édifice Everest Green ?

Je veux vraiment rendre hommage à Gérard parce que c’est lui qui a quasiment tout fait : l’idée, la mise en œuvre et la concrétisation de cette expédition avec l’appui terrain de French Pemba Sherpa. Si je n’ai pas été particulièrement actif dans la phase préparatoire, j’ai su à certains moments écouter et encourager Gérard dans cette voie que je trouve pertinente.

Avec Gérard et Pemba, on essaie d’être efficaces et concrets. Gérard a eu la pertinence avec Pemba de déceler un problème, d’essayer de le comprendre dans sa globalité et de le traiter également dans sa globalité avec une succession d’actions concrètes.

Avec Everest Green, qui est une véritable expédition de nettoyage, je pense qu’on va réussir à nettoyer les flancs sud de cette montagne. Je sais qu’on ne s’arrêtera pas là : on espère changer certaines mauvaises pratiques à la fois dans le pays népalais et dans le parc national de l’Everest.

Concrètement, quel est votre rôle ?

Mon rôle, c’est plutôt d’être un relais sur les camps d’altitude entre le camp 2 et le camp 4 pour encourager les sherpas parce qu’ils vont porter de lourdes charges : je dois vérifier qu’ils n’embarquent pas plus de 15 kilos chacun parce que ce serait au détriment de leur sécurité pour redescendre l’Icefall. Avoir une attitude bienveillante vis-à-vis d’eux, être sûr que du point de vue de leur santé et de leur sécurité tout aille bien et mettre la main à la patte autant que possible sur place, voilà comment je vois ma mission. Je pense collecter, mais il faut être humble, je ne sais pas très bien dans quelle condition physique je serai là-haut. Cela-dit, je souhaite collecter un minimum et probablement essayer de faire un tri initial là-haut. On verra en fonction de ce qu’on découvrira au camp 2.

Votre contribution sera donc essentiellement de l’opérationnel sur le terrain ?

Gérard a un très fort leadership, c’est lui qui a monté ce projet. Pemba a du charisme, une capacité organisationnelle et d’adaptation en fonction du terrain. Moi j’essaierais d’être un peu entre les deux puisque Gérard et Pemba ne seront pas en altitude, Pemba pilotera depuis le camp de base. En côtoyant Pemba et Gérard, j’essayerai de prendre ce qu’ils apportent et de le transporter là-haut. Je dois être discret, mais je vois mon rôle comme un relais de leadership, je ne dois pas être dans le contrôle, je ne dois pas être dans le faire parce que je ne suis pas aussi fort que les sherpas, mais je dois être le plus possible dans cette notion d’encouragement, d’accompagnement. Ça me semble important parce que ramasser des poubelles ce n’est déjà pas drôle, mais ramasser des poubelles à 7000, ça ne sera vraiment pas facile et il faut que j’encourage les sherpas.

Vous avez prévu d’aller jusqu’au camp 4 à plus de 7900m d’altitude ?

Mon rêve il est de passer la barre des 8000, je l’avais tenté au Shisha Pangma, mais pour des questions de risques d’avalanches, on avait fait demi-tour à 7600. J’étais vraiment bien à l’époque sans oxygène. Aujourd’hui, je ne prévois rien, mais mon rêve serait de monter ma montre altimètre jusqu’à 8000 et de la prendre en photo. Je dois dire que mon attention est vraiment focalisée sur le projet Everest Green et que quand on est au camp 4 à 7925 m, on n’est plus très loin des 8000. Ce rêve se réalisera si je suis bien. Si je ne suis pas bien, je ne rentrerais pas déçu parce que mon projet initial c’est d’être ici avec toute l’équipe Everest Green.

Vous vous êtes bien sûr préparé pour monter à ces altitudes extrêmes…

Je pratique du sport régulièrement depuis 25 ans, je vais courir tous les matins et je vais en montagne tous les 15 jours où je pratique tout type de sport. Ma préparation physique, c’est un travail de fond au fil des années. En ce qui concerne ma préparation à l’acclimatation, c’est maintenant que ça se passe, j’y vais doucement, c’est une longue expédition ; en 58 jours, on a le temps d’écouter son corps et de le laisser s’acclimater. Si ça va je monterais, si ça ne va pas je descendrais, c’est la loi de l’acclimatation.

Quelle est la perception d’Everest Green au camp de base de l’Everest ?

Quand on se balade dans le camp de base, on constate que les sherpas ont une grande fierté de faire partie de cette expédition et de servir une cause qui n’est pas d’emmener quelqu’un au sommet. En traversant d’autres camps, des personnes nous disent « ah c’est vous le cleaning groupe », cette première phase de sensibilisation est positive, mais on va bientôt passer à l’action après avoir installé les camps d’altitude (ndlr : ce qui sera fait le 28 avril).

Vous êtes en opération Everest Green pour deux mois, ce qui sous-entend que vous laissez famille et entreprise…

J’ai beaucoup de chance parce que je suis entouré de personnes qui me font confiance et qui me laissent partir. Je comprends bien que ce n’est pas facile pour elles, il peut y avoir des inquiétudes de la part de mes enfants, de ma compagne et de mes parents, je pense beaucoup à eux et je les remercie parce que je crois qu’ils comprennent ma passion et mon engagement.

Vis à vis de l’entreprise, j’étais un peu gêné de leur dire que je partais pour 2 mois, mais finalement j’ai des collaborateurs vraiment sympas qui m’ont dit que c’était une marque de confiance de ma part de pouvoir leur laisser les clefs de l’entreprise pendant 2 mois. Je pense aussi que je vais revenir différent, et comme je dis aux femmes, puisqu’on a 85% de femmes dans notre entreprise ; quand vous partez en congé maternité, c’est pour plus de 2 mois, ça vous apporte quelque chose, vous prenez du recul eh bien moi j’espère revenir de ces deux mois avec du recul ce qui me rendra plus performant dans mon travail.

 

 

 

 

 

 

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